Si aujourd’hui Jean-Michel Blais est bien connu et que ses salles sont de plus en plus remplies, il y a à peine cinq ans il était encore plutôt audacieux d’afficher son nom dans une programmation en région. Pourtant, Samuel Téguel a pris le risque de l’inviter à Carleton-sur-Mer pour un premier spectacle en Gaspésie. On connaît la suite! Voici une vidéo qui rend compte de cette relation riche et essentielle entre le diffuseur et l’artiste.

C’est assez peu fréquent de voir et entendre huit violoncelles jouer ensemble. Cette expérience inédite vaut à elle seule le détour, mais le répertoire de l'octuor Ô-Celli devrait offrir une raison de plus pour courir voir ce concert qui nous fera voyager dans le temps et dans les Amériques. Et surtout, la prestation vous donne l'occasion de voir des musiciens s’amuser ensemble à briser les codes de la musique classique pour la rendre plus accessible que jamais.

Du 12 au 15 octobre dernier se déroulait la traditionnelle Rencontre d’automne du ROSEQ, qui a mis en lumière une quarantaine de propositions artistiques nouvelles devant plus de 300 professionnels rassemblés à Rimouski pour l’occasion. L’événement professionnel s’est clôturé par la tenue d’un grand banquet où des distinctions ont été remises à des artistes et des diffuseurs de spectacles membres du ROSEQ.  

YAO est un artiste qui place la transmission au cœur de sa création. Les mots lui ont permis de trouver sa voie et surtout d’exprimer tous ses états d’âme. Avec Kintsugi, il rend hommage à ces épreuves qui nous rendent plus fort grâce à des textes et des mises en scène savamment étudiées. " Je veux aller toucher l’esprit et le cœur de la personne avant de toucher son cerveau, " explique l’artiste basé à Ottawa qui préfère évoquer des émotions plutôt que de les imposer. Avec la poésie, le rap et la musique, YAO nous fait vivre une expérience qu’on n’est pas près d’oublier.

DE TA FORCE DE VIVRE COFFRE À OUTILS POUR AFFRONTER LA MORT La mort est un sujet tabou. On la craint, on la repousse et surtout on ne comprend pas son industrie. Marie-Ève Perron a eu à passer à travers le processus après l’éprouvant décès de son père : « Je n’étais pas prête à ça. Je crois que personne ne l’est vraiment et j’ai voulu donner des clés pour mieux comprendre ce qui se passe quand on doit gérer la mort d’un proche. »